Écrans 4K et téléviseurs UHD

Année après année, les écrans continuent de grandir en taille. Il y a quelques années, Netflix exigeait que tous les programmes soient tournés en 4K. Mais pour voir cette haute résolution, vous aviez besoin d'un écran 4K, et vous deviez payer Netflix plus cher pour cette meilleure qualité d'image.

Une fois ces écrans introduits dans les salons, naturellement, nos clients ont commencé à s'informer sur les transferts en 4K.

Il y a longtemps, j'ai fait des recherches sur les caméras 4K, juste par curiosité. J'ai commencé par voir ce qui était disponible en termes de nouvelles caméras 4K grand public. La technologie ne cesse de s'améliorer, tandis que les films stockés par les gens continuent de se détériorer.

Caméras 4K avec capteurs CCD

En recherchant sur le sujet, j'ai découvert que je perdrais la capacité de profondeur de couleur étendue de 10 bits si j'utilisais une caméra 4K prosumer. Celles avec un capteur 4K CCD n'offrent qu'une profondeur de couleur de 8 bits. Ce n'est pas bon ! Je savais que cela ne fonctionnerait pas pour moi, car je compte beaucoup sur la profondeur de couleur de 10 bits pendant le processus d'étalonnage des couleurs, que je fais à la main. Dix bits de profondeur de couleur sont essentiels pour améliorer les problèmes de couleur et d'exposition de films fortement décolorés.

La caméra vidéo 4K ci-dessus (que nous n'utilisons pas) offre une profondeur de couleur de 10 bits, mais uniquement en utilisant un format de fichier fortement compressé de 50 Mbps, ce qui ne donne pas une image favorable. De plus, son capteur est un capteur CMOS, et non un capteur CCD. Pour un scanner flash comme nous utilisons, nous nécessitons au moins un capteur CCD, ou — mieux encore — un capteur 3-CCD, comme le nôtre.

J'ai continué mes recherches et je me suis retrouvé à regarder des caméras coûtant entre 28 000 $ et 35 000 $ qui ont des capacités 4K intéressantes, mais elles ne me permettraient pas de réaliser le flux de travail dont j'ai besoin pour vos transferts.

En bref, bien que ces caméras coûteuses capturent la 4K à 10 bits, utiliser l'une d'entre elles pour les applications de transfert de films ajouterait tant d'étapes de flux de travail que je devrais facturer plus de 4 fois ce que je facture actuellement pour les transferts. Pire, la caméra coûteuse ne pourrait capturer que les images initiales. Toutes les tâches après la capture nécessiteraient ensuite beaucoup plus de temps informatique, car passer de 2K à 4K ne double pas le volume de données, mais le quadruple. En outre, tout le traitement restant et la copie des données prendraient 4 fois plus de temps.

Les présentateurs vidéo passent du matériel 2K à la 4K

Plus tard, je me suis retrouvé à lire sur ce que font certains présentateurs de nouvelles professionnels. Dans l'un de leurs forums, j'ai appris que — encore aujourd'hui — beaucoup d'entre eux filment en 2K. Comme les stations de diffusion exigent que toutes les images leur soient livrées en 4K, les vidéastes passent ensuite leur matériel 2K à la 4K avant la livraison. Cette révélation m'a amené à un ARRÊT COMPLET.

L'upscaling ! J'ai beaucoup d'expérience avec l'upscaling.

Nous offrons depuis des années l'upscaling de transferts de bandes vidéo - pour passer de la SD (Définition Standard) au Full-HD. De plus, l'upscaling est plus efficace que la capture 4K, car aucun désentrelacement n'est nécessaire lors du traitement de deux images progressives.

L'upscale de 2K à 4K double le nombre de pixels de l'image tant en hauteur qu'en largeur.

Je me suis retrouvé à réévaluer chaque étape de mon processus de transfert, comme je l'ai décrit ici sur notre site Du RAW au FINAL. Et effectivement — j'ai trouvé un cas où je pourrais, concevablement, justifier un upscale en 4K.

Prochainement dans la partie 4 - Guide de post-production sur quand faire l'upscale

l'écrivain : Nathaniel Courtens